7 juin 2005
Numero 90
Ouvrir un livre, tourner ses pages, parcourir son récit, sont des moments d’évasions agréables et doux.
On
développe alors une relation d’intimité avec le livre autant par le
toucher que par la pensée. Le geste de tourner les pages unes à unes
devient, associé à la lecture, un geste tendre ou sensuel. La main
caresse la page, perçoit son grammage, l’odeur du bouquin embaume les
narines à chaque mouvement de page. Ces plaisirs olfactifs, tactiles et
intellectuels sont comme des caresses qui nous comblent lors de l’acte
de lecture.
La page vient frôler, effleurer tendrement la
main, c’est la caresse du papier sur la peau. Une caresse inattendue,
qui surprend et ravit.
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